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Allemand 3ᵉ : 5 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

Allemand 3ᵉ : 5 livres de soutien scolaire pour progresser et remonter sa moyenne

La classe de troisième est l’année où l’on consolide tout le cycle 4 et où l’on prépare le diplôme national du brevet. Le programme officiel de langue vivante fixe, pour une LV2 comme l’allemand, un objectif de maîtrise de niveau A2, voire A2+ dans plusieurs activités : comprendre des messages simples, interagir dans des situations courantes, rédiger de courts textes cohérents et réagir à des documents authentiques.

Dans la pratique, beaucoup d’élèves se heurtent toujours aux mêmes obstacles : ordre des mots dans la phrase, verbes à particule séparable, alternance entre perfekt et präteritum, déclinaisons à l’accusatif ou au datif, manque de vocabulaire pour raconter son quotidien ou présenter un projet. Ces difficultés récurrentes freinent la participation en classe, la qualité des productions écrites et, au final, la moyenne trimestrielle.

Un bon livre de soutien scolaire ne remplace pas le professeur, mais il déploie un cadre structuré pour retravailler les notions essentielles, avec des exercices progressifs, des corrigés et, de plus en plus, des ressources audio en ligne.


1. Chouette – Allemand 3ᵉ – LV2 (A2, A2+) (Hatier, 2022)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Ce cahier de révision a été conçu spécifiquement pour la 3ᵉ LV2. Chaque double page reprend un point clé du programme : temps du passé, comparatif, modaux, prépositions de lieu, expression du projet, préparation au diplôme national du brevet. L’organisation très claire par thèmes et par compétences (compréhension, expression, lexique) permet à l’élève de repérer immédiatement ce qu’il doit retravailler.

Les consignes sont simples, mais les exercices restent exigeants : phrases à compléter, courts dialogues à reformuler, petits textes proches des sujets de brevet. Un code couleur aide à distinguer la grammaire, le vocabulaire et les stratégies (repérage, déduction, vérification dans le corrigé). Les corrigés détaillés à la fin du cahier autorisent un travail en autonomie, même lorsque l’allemand n’est pas la langue des parents.

Enfin, le cahier met l’accent sur l’oral : de nombreuses activités invitent à lire à voix haute, à jouer des mini-scènes ou à retenir des « phrases clés » pour saluer, se présenter, donner son avis ou raconter un souvenir. C’est précieux pour préparer l’épreuve orale du brevet, mais aussi les évaluations de compréhension et d’expression en classe de troisième.

Comment l’utiliser ?

  • Cibler un chapitre “en souffrance” après chaque contrôle. Par exemple, si le dernier devoir portait sur le parfait et que le résultat est décevant, ouvrir la leçon correspondante, refaire les exercices un par un en s’obligeant à justifier chaque terminaison : pourquoi ich bin gegangen mais ich habe gespielt ? L’élève note dans un carnet les verbes qui posent problème pour les réviser le week-end suivant.
  • Transformer les exercices en mini-tests chronométrés. Un soir, l’élève fait la page en conditions “brouillon” avec le livre de cours pour vérifier la règle. Deux jours plus tard, il recommence la même page mais sans support, en se donnant dix minutes. Vous corrigez ensemble en comptant les erreurs comme on le ferait pour un sujet de brevet, ce qui lui donne un repère concret sur ses progrès.
  • Préparer une intervention orale en s’appuyant sur les dialogues. Avant un exposé sur un séjour scolaire, choisir un dialogue du cahier sur le thème du voyage, le lire à haute voix, puis le réécrire en remplaçant les personnages par la classe de votre enfant et la ville visitée. Il répète ce nouveau texte jusqu’à ce qu’il soit fluide, puis n’en garde que quelques phrases clés pour parler plus spontanément en classe.
  • Construire des “fiches secours” à partir des bilans. À la fin de plusieurs unités, le cahier récapitule les structures à retenir. L’élève recopie ces tableaux sur des cartes cartonnées : une couleur pour les verbes au passé, une autre pour les prépositions, une troisième pour les connecteurs comme weil ou aber. Avant chaque contrôle, il se limite à ces cartes pour une révision concentrée et rassurante.

2. Pour comprendre – Allemand – 5ᵉ LV1 ou 4ᵉ-3ᵉ LV2 (Hachette Éducation, 2023)

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Cet ouvrage fonctionne comme un “Bled d’allemand” pour le collège : cours synthétiques, nombreux exemples traduits, puis batteries d’exercices de difficulté progressive. Il couvre l’ensemble des notions de grammaire et de vocabulaire attendues au niveau A2 : conjugaisons principales, position du verbe, déclinaisons, adjectifs, connecteurs logiques, mais aussi lexique du quotidien, de l’école, des loisirs, de l’orientation dans l’espace.

Chaque leçon s’ouvre sur un rappel de cours très structuré, souvent présenté sous forme de tableau : formes verbales, prépositions à retenir, modèles de phrases. Viennent ensuite des séries d’exercices gradués, qui vont de la simple manipulation (compléter un blanc) à la rédaction de petites phrases personnelles. À la fin de l’ouvrage, un lexique et un tableau des verbes irréguliers complètent l’ensemble, ainsi que des “aide-mémoire” pratiques.

L’un de ses atouts majeurs réside dans les phrases types à écouter en ligne : l’élève entend la phrase, l’imite à voix haute, puis la retrouve dans les exercices. Ce va-et-vient entre l’oral et l’écrit aide à ancrer la structure, ce qui correspond parfaitement aux recommandations officielles pour les langues vivantes au collège, qui insistent sur l’articulation étroite entre compréhension, expression et travail de la prononciation.

Comment l’utiliser ?

  • Reprendre calmement un point de grammaire non compris en classe. Si l’élève ne maîtrise pas encore l’ordre des mots après weil, on lit ensemble la page de cours correspondante, en soulignant le verbe rejeté en fin de phrase. Ensuite, il réalise seulement la première série d’exercices, en prononçant chaque phrase écrite. Cette première étape vise davantage la compréhension que la performance.
  • Installer un rituel “une page par jour”. Chaque soir, hors veille de contrôle, l’élève choisit une double page sur un thème déjà vu en cours (par exemple les loisirs ou la famille), fait les exercices d’un seul tenant, puis corrige à partir des solutions. Quand il se trompe, il réécrit la phrase correcte en l’adaptant à sa propre vie : cela transforme un simple remplissage en véritable entraînement à l’expression.
  • Préparer une rédaction de type brevet. Avant un devoir où il faudra raconter un week-end ou un projet de voyage, on cherche, dans l’ouvrage, les leçons consacrées au parfait et au futur proche. L’élève relève des phrases modèles, comme “Am Wochenende habe ich…” ou “Nächstes Jahr möchte ich…”, et s’en sert comme “squelette” pour construire son texte. Il complète avec son propre contenu, tout en respectant le modèle grammatical.
  • S’attaquer aux verbes irréguliers sans les apprendre “par cœur” d’un bloc. Plutôt que de réciter des listes, on pioche dix verbes dans le tableau final et on les réinvestit dans de très courtes histoires. Par exemple, “Gestern bin ich spät aufgestanden, aber ich habe meine Hausaufgaben gemacht…”. En écrivant puis en lisant ces mini-scènes, l’élève mémorise les formes dans un contexte concret, ce qui est beaucoup plus durable.

3. 600 exercices d’allemand – Spécial collège (Larousse, 2024)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac

Ce volume très dense rassemble une centaine de fiches de révision couvrant l’ensemble du programme d’allemand du collège, avec 600 exercices ciblés pour automatiser les réflexes linguistiques. Chaque fiche porte sur une notion précise : article défini à l’accusatif, comparaison, place du complément de temps ou de lieu, formation du parfait, emploi des prépositions mixtes, lexique des vêtements, de la maison, des moyens de transport.

Les fiches suivent une progression pensée pour le cycle 4 : reprise des acquis de 5ᵉ et 4ᵉ, puis approfondissement en 3ᵉ pour atteindre un niveau A2 solide, conformément aux programmes officiels. La mise en page, très répétitive, rassure les élèves : courte explication, quelques exemples, puis une série d’exercices courts à réaliser en cinq à dix minutes. L’idée n’est pas de tout faire, mais de choisir précisément la fiche qui correspond au point faible du moment.

Rédigé par deux enseignantes de collège, l’ouvrage insiste sur la régularité plutôt que sur la performance ponctuelle. En travaillant régulièrement sur ces fiches, l’élève apprend à repérer les structures essentielles et à ne plus se laisser déstabiliser par la forme d’un exercice ou la formulation d’une consigne, ce qui est crucial pour aborder sereinement les sujets du brevet en allemand.

Comment l’utiliser ?

  • Construire un “plan d’attaque grammaire” sur six semaines. Avec votre enfant, vous listez les erreurs qui reviennent le plus souvent dans ses copies (par exemple : confusion entre dem et den, oubli du verbe en deuxième position, problèmes avec nach et zu). Vous repérez dans le livre les fiches correspondantes et vous organisez un calendrier : une fiche tous les deux jours, toujours sur un seul point.
  • Fractionner la révision avant un contrôle. Plutôt que de “tout revoir” la veille, l’élève choisit trois fiches très ciblées : une sur la grammaire au programme du contrôle, une sur le lexique du chapitre (par exemple la nourriture) et une sur les pronoms. Il se donne dix minutes par fiche et note en marge le nombre d’erreurs. Le lendemain, il refait seulement les questions ratées : il mesure ainsi concrètement la progression.
  • Renforcer la compréhension écrite à partir des phrases d’exemple. Pour chaque fiche, on demande à l’élève de repérer les mots utiles pour le brevet : connecteurs (zuerst, dann, später), expressions de temps, tournures fréquentes pour donner son avis. Il en recopie cinq par fiche dans un cahier de “phrases prêtes à l’emploi”, qu’il pourra réutiliser dans une rédaction ou pour répondre à une question d’argumentation.
  • Travailler en binôme parent-enfant, même sans connaître l’allemand. Le parent lit la consigne en français et se contente de vérifier si le nombre de mots ou de cases cochées est correct. L’élève explique à voix haute pourquoi il choisit telle terminaison ou telle préposition. Cette verbalisation oblige à clarifier la règle et permet souvent de repérer seul une incohérence, ce qui améliore la confiance en soi et la précision grammaticale.

4. Prima ! Apprendre et réviser son allemand – 5ᵉ, 4ᵉ, 3ᵉ – LV1, LV2 (Ellipses, 2018)

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Ce cahier volumineux couvre tout le programme d’allemand du collège en vingt leçons thématiques. Chaque leçon mélange vocabulaire, grammaire, phonétique et repères culturels : l’élève découvre une situation de communication (présenter sa famille, organiser une sortie, parler de ses habitudes numériques), puis travaille les structures et le lexique indispensables pour s’exprimer dans ce contexte.

L’ouvrage se distingue par son ton très vivant : dialogues, jeux, activités ludiques alternent avec des exercices plus classiques. Les corrections sont fournies, ce qui autorise une grande autonomie. Des exercices spécifiques de prononciation invitent l’élève à faire attention aux sons difficiles pour un francophone, par exemple la différence entre ü et u ou la prononciation de ch dans ich et Buch. Des repères culturels (fêtes, villes, habitudes scolaires) replacent l’allemand dans un univers concret et actuel.

Même si le livre commence au niveau A1, ses dernières leçons, plus denses, constituent une excellente révision de 3ᵉ. Elles permettent de combler des lacunes anciennes tout en consolidant les acquis : un élève qui aurait “décroché” en 5ᵉ ou en 4ᵉ peut y trouver une progression spiralaire pour reconstruire des bases solides, conformément à la logique des programmes de cycle 4.

Comment l’utiliser ?

  • Reprendre tout un thème à partir d’une leçon complète. Si l’élève a du mal à parler des loisirs, on se concentre sur la leçon correspondante. Il commence par écouter ou lire le dialogue, puis souligne les verbes et les expressions utiles (gern, oft, jeden Tag). Ensuite, il fait uniquement les exercices qui réemploient ce vocabulaire et termine par une petite rédaction où il s’inspire des phrases rencontrées.
  • Installer une “semaine thématique”. Une semaine, vous choisissez ensemble la leçon sur la maison. Le lundi, lecture du dialogue et repérage du lexique des pièces. Le mercredi, exercices de grammaire associés (par exemple les prépositions de lieu). Le vendredi, jeu de rôle : l’élève décrit sa chambre en allemand en se déplaçant dans la pièce. Ce découpage rend la révision moins pesante et plus concrète.
  • Travailler la prononciation en la reliant à l’orthographe. Devant les exercices de phonétique, l’élève écoute d’abord les exemples (via les fichiers audio mentionnés par l’éditeur), puis essaie de repérer, seul, “la règle cachée” : quand entend-on sch, comment se prononce sp en début de mot ? Ensuite, il s’enregistre avec un téléphone et se réécoute, ce qui l’aide à prendre conscience de ses progrès et à oser davantage l’oral en classe.
  • Réviser avant le brevet en piochant dans plusieurs leçons. À l’approche de l’épreuve écrite, vous faites une liste de sujets probables : se présenter, raconter un événement passé, parler de ses projets d’orientation. Pour chacun, vous repérez une leçon de Prima ! qui fournit des phrases types. L’élève en choisit trois ou quatre par sujet, les copie dans un cahier de révision et s’entraîne à les adapter à différentes consignes.

5. Objectif bilingue – Tout l’allemand 6ᵉ-5ᵉ LV1 / 5ᵉ-4ᵉ-3ᵉ LV2 – Oral et écrit (Hachette Éducation, 2024)

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Ce cahier “tout-en-un” propose, lui aussi, vingt leçons couvrant le programme d’allemand de la 6ᵉ à la 3ᵉ. Sa particularité : chaque leçon s’ouvre sur une bande dessinée mettant en scène deux adolescents dans une situation de la vie courante. Les dialogues sont à écouter grâce aux fichiers audio fournis, ce qui permet de travailler simultanément compréhension orale, intonation et lecture à haute voix.

À la suite de la bande dessinée, le livre propose des activités de compréhension, un vocabulaire abondant, des rappels de grammaire illustrés par des exemples traduits et de nombreux exercices d’application. On y trouve aussi des activités d’expression écrite et orale, qui invitent l’élève à transposer la situation à son propre quotidien : raconter une journée type, organiser une sortie avec des amis, exprimer ses goûts ou parler de son orientation.

Ce dispositif est particulièrement adapté aux élèves de 3ᵉ qui ont besoin de renforcer leur aisance à l’oral, compétence désormais centrale dans les nouveaux programmes de langues vivantes. La présence conjointe de la bande dessinée, du texte et des enregistrements audio aide à mémoriser des expressions toutes faites, réutilisables telles quelles dans une interaction en classe ou dans une tâche d’expression lors du brevet.

Comment l’utiliser ?

  • Mettre en place un “atelier BD” hebdomadaire. Une fois par semaine, l’élève choisit une bande dessinée du livre. Il écoute d’abord les dialogues sans regarder les bulles, puis relit en suivant le texte. Ensuite, il joue la scène avec un parent ou un camarade : chacun prend un rôle et exagère un peu la voix. Cette mise en scène dédramatise l’oral et fixe durablement les expressions courantes.
  • Préparer un exposé ou un oral de projet. Avant de présenter un stage ou un projet d’orientation, on repère, dans plusieurs leçons, des phrases utiles pour parler de son futur (später möchte ich…, ich interessiere mich für…). L’élève recopie ces expressions, les adapte à son cas, puis construit un petit plan en trois parties. Il s’entraîne à le dire plusieurs fois en s’aidant des dialogues de la bande dessinée pour garder un rythme naturel.
  • Renforcer la compréhension écrite en travaillant les questionnaires. Après chaque bande dessinée, le cahier propose des questions de compréhension. Au lieu d’y répondre seulement par un mot, l’élève reformule la réponse en phrase complète, en réutilisant les mots de la question. Par exemple, à la question “Wohin fahren sie ?”, il répondra “Sie fahren nach Berlin.” Ce réflexe prépare très efficacement aux questions du brevet.
  • Réviser en mode “mixte” avec un autre ouvrage. Lorsqu’un thème a été abordé dans ce cahier (par exemple l’écologie ou les réseaux sociaux), vous proposez ensuite à l’élève de refaire quelques exercices de grammaire sur le même sujet dans le livre “600 exercices d’allemand, spécial collège”. Il mesure ainsi que les structures vues dans une situation vivante peuvent aussi être mobilisées dans des exercices plus abstraits, ce qui renforce la transférabilité de ses acquis.

Installer une routine efficace en allemand en classe de troisième

Les ressources officielles pour l’enseignement des langues vivantes insistent sur la nécessité de faire travailler les élèves très régulièrement, sur de courtes séquences variées, plutôt que de rares séances intensives. Une bonne routine de 3ᵉ pourrait s’articuler ainsi :

  • deux soirs par semaine, une page de cahier de révision (grammaire ou lexique) ;
  • une fois par semaine, une activité orale à partir d’un dialogue ou d’une bande dessinée ;
  • le week-end, une production écrite courte (cinq à dix lignes) en recyclant les phrases apprises.

Pour que ces livres deviennent de véritables leviers de progrès, il est utile d’impliquer l’élève dans le choix des chapitres. On peut commencer chaque période par un bilan des difficultés : que s’est-il passé au dernier contrôle ? Quelles consignes ont été mal comprises ? Quels points de grammaire reviennent le plus souvent dans les remarques du professeur ? Ce diagnostic partagé permet de sélectionner, dans chaque ouvrage, les leçons vraiment utiles, plutôt que de parcourir le livre du début à la fin.

Enfin, il ne faut pas négliger la dimension de confiance : l’allemand impressionne souvent par sa prononciation et ses longues phrases. Les cahiers qui proposent des dialogues à jouer, des activités de phonétique et des mises en situation concrètes aident l’élève à oser parler, même avec un accent imparfait. Or, à ce niveau, l’objectif n’est pas la perfection, mais la capacité à se faire comprendre dans des situations diverses, à l’oral comme à l’écrit.


Références

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