En classe de sixième, l’allemand commence souvent à zéro : les élèves apprennent à se présenter, parler de leur famille, de l’école, de leurs loisirs, décrire des objets simples, compter, donner l’heure, etc. Le programme de langues vivantes au collège vise désormais un niveau proche de A1+ du Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) en fin de 6ᵉ, avec une pratique régulière de la compréhension et de l’expression, à l’oral comme à l’écrit.
Dans la réalité, beaucoup d’élèves peinent à mémoriser le vocabulaire, organiser les phrases simples ou placer le verbe au bon endroit. Les évaluations arrivent vite, et une ou deux mauvaises notes suffisent pour que la moyenne d’allemand plonge… et que la confiance s’effrite.
Un bon cahier de soutien ne fait pas monter les notes par magie, mais il permet de reprendre calmement, chez soi, les notions du programme, avec des explications différentes, des exercices gradués et des corrigés structurés. À condition de l’utiliser avec méthode – un peu chaque semaine – il devient un vrai allié pour consolider les bases, préparer les contrôles et, surtout, retrouver le sentiment de progresser.
1. Pour comprendre – Allemand 6ᵉ LV1 ou 5ᵉ LV2 (Hachette Éducation, 2023)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac
Ce cahier a été conçu spécialement pour le niveau sixième en langue vivante 1 (LV1) et pour les débutants de cinquième en langue vivante 2. Il couvre l’ensemble du programme de 6ᵉ : se présenter, présenter sa famille, parler de l’école, des loisirs, de la vie quotidienne, tout en introduisant les premières structures grammaticales (verbes au présent, ordre des mots, articles définis et indéfinis).
Chaque leçon propose une courte explication en français, suivie de nombreux exemples traduits qui montrent concrètement comment utiliser les tournures en situation. Les 140 exercices sont progressifs : on commence par la reconnaissance simple (cocher, relier, compléter), puis on passe à la production de phrases, voire à de petits textes guidés. L’élève alterne ainsi compréhension, vocabulaire, grammaire et réemploi, ce qui favorise la mémorisation.
Les corrigés sont rassemblés dans un cahier central détachable, pratique pour vérifier le travail sans surcharger les pages d’exercices. Les fichiers audio, accessibles gratuitement en ligne, permettent d’entendre les phrases types lues par des locuteurs natifs ; c’est un vrai plus pour travailler la prononciation et se préparer aux activités d’écoute en classe. Pour un élève qui a besoin d’un cadre clair, ce cahier offre une progression très rassurante, du début de l’année jusqu’aux révisions de fin de cycle.
Comment l’utiliser ?
- Installer un rituel hebdomadaire “je révise la leçon”. Après chaque nouvelle notion vue en classe (par exemple, se présenter avec ich heiße…, ich bin … Jahre alt), faites choisir à votre enfant la fiche correspondante. Il lit l’explication, surligne les exemples clés, puis réalise deux ou trois exercices de base. Objectif précis : pouvoir se présenter à l’oral sans regarder le cahier, en reprenant les phrases modèles de la leçon.
- Cibler les contrôles de grammaire “qui font mal”. Avant un contrôle sur l’ordre des mots ou les verbes au présent, repérez la partie grammaire assortie d’exercices gradués. L’élève commence par les consignes simples (remettre les mots dans l’ordre), puis termine par un exercice de rédaction de phrases complètes. Par exemple : transformer ich spiele avec différents sujets et compléments pour préparer une dictée de phrases du même type.
- Travailler l’oral avec les fichiers audio. Sur une notion difficile à prononcer (les nombres, les mois, les mots avec ch ou r roulé), il écoute la piste audio, répète chaque phrase à voix haute et s’enregistre sur le téléphone. On compare ensuite avec le modèle : votre enfant repère lui-même ce qui se rapproche ou non de la prononciation attendue.
- Utiliser le livret parents pour suivre les progrès. Le livret propose des conseils et parfois de petites évaluations rapides. Servez-vous-en pour fixer un mini-objectif hebdomadaire, par exemple “connaître les jours de la semaine et savoir dire son emploi du temps du lundi”. À la fin de la semaine, vous refaites ensemble la petite évaluation pour vérifier que la compétence est vraiment acquise.
2. Allemand 6ᵉ LV1 – Cahier Jour Soir (Magnard, 1ʳᵉ éd., 2023)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac
Ce cahier parascolaire, conçu et recommandé par des enseignants, couvre tout le programme d’allemand de sixième. On y trouve des chapitres thématiques (présentations, école, famille, loisirs, fêtes, ville) qui reprennent les situations vécues en classe. Chaque double page propose un rappel de cours en français, suivi d’exemples simples en allemand, puis d’exercices d’application.
La structure « J’observe et je retiens » / « Je m’entraîne » aide l’élève à se concentrer sur l’essentiel avant de passer à la pratique. Les 150 exercices, variés (textes à compléter, phrases à transformer, petits dialogues, mots croisés), permettent de retravailler à la fois le vocabulaire, la grammaire et quelques éléments de civilisation. En fin d’ouvrage, des annexes regroupent les verbes forts et un lexique, très utiles pour préparer un contrôle ou vérifier rapidement un mot.
Les corrigés, rassemblés au centre du cahier, rendent l’élève relativement autonome, tout en laissant la possibilité au parent de vérifier ponctuellement le travail. Des mémos visuels et des cartes mentales récapitulent les notions clés : articles, pronoms personnels, ordre des mots, vocabulaire thématique. Le vocabulaire est également disponible en version audio en ligne, ce qui prolonge le travail fait au collège sur la compréhension orale.
Comment l’utiliser ?
- Rejouer la leçon du jour avec “J’observe et je retiens”. À la maison, votre enfant commence par relire le rappel de cours lié au thème étudié en classe (par exemple, présenter sa famille). Il surligne les exemples utiles, puis essaie d’expliquer la règle à voix haute en français. Ensuite, il rédige deux ou trois phrases sur sa propre famille, en s’inspirant du modèle : l’objectif est de passer rapidement du général au « je ».
- Installer une “mini-séance du soir” de 15 minutes. Deux ou trois soirs par semaine, choisissez une double page complète. L’élève lit la leçon, fait un exercice de vocabulaire, un de grammaire et un petit exercice d’expression écrite. À la fin, il coche dans le sommaire les chapitres travaillés. En quelques semaines, cette régularité réduit fortement les trous dans la moyenne, notamment lors des contrôles de conjugaison.
- Exploiter les cartes mentales pour les révisions ciblées. Quand une évaluation approche (par exemple sur les verbes sein et haben), la carte mentale correspondante sert de base. Votre enfant la commente à haute voix, puis cache une branche (par exemple les formes de sein au singulier) et tente de la reconstituer. Vous pouvez dicter des phrases simples, qu’il corrige ensuite grâce aux corrigés du cahier.
- Travailler la compréhension orale avec le vocabulaire audio. Sur un thème précis (la journée au collège, les loisirs), il écoute la liste de mots enregistrés, les répète et les écrit sans regarder. Chaque erreur d’orthographe ou de sens donne lieu à un petit exercice supplémentaire dans le cahier. Ce lien entre écoute, prononciation et écriture consolide vraiment les acquis, notamment pour les élèves qui « entendent » mieux qu’ils ne lisent.
3. Ich, du, wir – Allemand 6ᵉ – Cahier d’activités (Bordas, 2025)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac
Ce cahier d’activités accompagne le manuel Ich, du, wir 6ᵉ, mais peut aussi être utilisé de façon indépendante comme cahier d’entraînement. Il a été conçu pour être strictement conforme aux nouveaux programmes d’allemand 2025 en sixième, structurés en cinq grands axes culturels et en objets d’étude courts.
L’ouvrage propose une progression de niveau débutant A1 vers un niveau A1+ : les activités reviennent régulièrement sur le vocabulaire et la grammaire déjà vus, en les réutilisant dans de nouvelles situations. On y trouve des exercices de compréhension écrite, de mise en relation images–phrases, de production de courts dialogues, mais aussi des tâches plus complètes (présenter sa chambre, raconter une journée type, parler de ses goûts). Les consignes restent simples, en allemand et en français, ce qui rassure les élèves qui débutent.
Ce cahier travaille de près les outils linguistiques attendus en 6ᵉ : pronoms personnels, verbes les plus fréquents au présent, nombres, dates, ordre du verbe en deuxième position, articles définis et indéfinis, adjectifs possessifs. La maquette claire et aérée, avec des activités brèves, permet de travailler par petites séquences de dix à quinze minutes, ce qui correspond bien à la capacité de concentration d’un élève de cet âge.
Comment l’utiliser ?
- Suivre pas à pas la progression du manuel (ou du cours). Si la classe utilise Ich, du, wir, votre enfant peut systématiquement faire la page du cahier correspondant à la leçon du jour. Exemple : après un cours sur les nombres et l’heure, il reprend l’activité où il faut écouter ou lire des horaires, puis écrire des phrases comme Um acht Uhr stehe ich auf. Objectif : automatiser les tournures avant le contrôle.
- Créer une “fiche personnelle” à partir de chaque objet d’étude. À la fin d’un petit chapitre (présenter sa chambre, parler de ses loisirs), l’élève choisit l’exercice le plus proche de ce qu’il doit faire en classe (description, petit texte). Il recopie la consigne au propre et rédige son propre texte modèle, corrigé en s’appuyant sur les solutions. Ce texte servira de base pour réviser avant un oral ou une rédaction notée.
- Réaliser un entraînement ciblé sur la place du verbe. Beaucoup de sixièmes se trompent sur l’ordre des mots. Repérez les exercices où il faut remettre des éléments de phrase dans le bon ordre. Votre enfant lit chaque proposition à voix haute en plaçant le verbe en deuxième position (Heute spiele ich Fußball.). Une fois la mécanique comprise, vous pouvez inventer d’autres débuts de phrases (Morgen, Am Wochenende, Nach der Schule), qu’il complète à l’oral puis à l’écrit.
- Réviser avant un contrôle en combinant deux activités. Juste avant une évaluation, choisissez une activité de vocabulaire et une activité de grammaire portant sur le même thème (par exemple, la famille et les possessifs). Il commence par l’exercice de vocabulaire, corrige, puis enchaîne sur celui de grammaire. Cette association renforce l’impression de cohérence et aide à “revoir tout d’un coup” sans feuilleter plusieurs cahiers.
4. 600 exercices d’allemand – Spécial collège (Larousse, 2024)

Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac
Ce volume s’adresse à l’ensemble du collège, mais il est très utile dès la sixième pour consolider les bases. Il propose 100 fiches organisées par points de langue (verbes au présent, genres, articles, cas, pronoms, prépositions, adjectifs, etc.) et par thèmes de vocabulaire. Chaque fiche comporte une courte explication, suivie d’exercices de difficulté croissante.
Les 600 exercices couvrent les notions clés du programme : compréhension de phrases simples, maniement du groupe nominal, rédaction de courts énoncés. L’élève y rencontre des phrases plus variées que dans un cahier strictement 6ᵉ, ce qui est intéressant pour un enfant qui a déjà un bon niveau ou qui souhaite prendre de l’avance. L’ouvrage a été rédigé par deux enseignantes de collège, en conformité avec les programmes en vigueur, ce qui garantit une cohérence avec ce qui est demandé en classe.
La maquette est plus compacte qu’un cahier illustré, mais très efficace pour un travail de fond : après quelques semaines, on constate vite que les accords, la conjugaison ou l’ordre des mots deviennent plus sûrs. Ce livre convient particulièrement aux élèves qui souhaitent remonter une moyenne faible en grammaire, ou qui aimeraient transformer leurs “à-peu-près” en automatismes solides.
Comment l’utiliser ?
- Mettre en place un “plan de secours grammaire”. Repérez dans le sommaire les fiches correspondant aux difficultés récurrentes (par exemple, confusions entre der, die, das ou avec ein / eine). Chaque semaine, votre enfant travaille une seule fiche : il lit la règle, fait les trois premiers exercices, corrige, puis surligne les phrases qui lui semblent les plus utiles. Avant le prochain contrôle, il relit uniquement ces exemples choisis.
- Organiser des “séries courtes” de conjugaison. Pour les verbes de base (sein, haben, wohnen, spielen…), choisissez une fiche par verbe. L’élève commence par conjuguer à l’écrit, puis lit les phrases corrigées à voix haute. Vous pouvez ensuite lui dicter une mini-série de phrases proches de celles du livre : par exemple du wohnst in Lyon, wir spielen am Samstag Fußball. L’objectif est d’arriver à conjuguer sans hésiter.
- Faire le lien avec les expressions du manuel. Lorsque le professeur donne une liste de phrases à apprendre (ex. parler de son emploi du temps), cherchez une fiche qui travaille le même temps verbal ou le même type de complément. Votre enfant refait quelques exercices en adaptant les phrases au vocabulaire vu en classe : il remplace les noms, les jours, les matières scolaires. Cela évite l’impression de “faire des exercices pour rien” et rend chaque entraînement directement utile.
- Utiliser le livre comme banc d’essai avant un devoir surveillé. La veille d’un contrôle important, choisissez deux fiches ciblées (par exemple une sur l’ordre des mots, une sur les pronoms personnels). L’élève fait les exercices sans regarder la règle, comme s’il était en situation d’évaluation. Il corrige ensuite à l’aide de l’ouvrage, ce qui lui permet de repérer très concrètement les erreurs qui reviennent et de concentrer les dernières révisions sur ces points précis.
Quelques conseils pour vraiment remonter la moyenne
- Privilégier la régularité plutôt que les “marathons” de révision. Qu’il s’agisse de dix minutes chaque soir ou de trois séances courtes par semaine, la progression en langue dépend surtout de la répétition. Mieux vaut trois petits temps de travail qu’une seule longue séance le dimanche soir.
- Faire travailler les quatre compétences, même avec un cahier papier. Même si ces ouvrages sont écrits, on peut toujours y adosser de l’oral : lire les consignes et les phrases à voix haute, répéter le vocabulaire, se présenter devant un parent ou un camarade à partir d’un exercice. Les fichiers audio proposés par certains éditeurs prolongent ce travail à la maison.
- Relier chaque exercice à un besoin précis du programme. Avant d’ouvrir le cahier, posez une question simple : “De quoi avez-vous besoin aujourd’hui ? De revoir les nombres ? De mieux conjuguer sein ? De réussir la prochaine dictée de phrases ?” L’élève comprend ainsi que chaque page a un objectif concret, directement lié aux attentes officielles en sixième.
- Ne pas hésiter à montrer le cahier au professeur. Beaucoup d’enseignants apprécient de savoir sur quel support l’élève travaille à la maison. Ils peuvent orienter vers tel chapitre plutôt qu’un autre, ou signaler les notions prioritaires selon la progression de la classe. Cette coopération école–famille est souvent décisive pour transformer un soutien ponctuel en véritable dynamique de réussite.
Références
- Présentation des langues vivantes étrangères et régionales – Ministère de l’Éducation nationale
- Ressources d’accompagnement pour les langues vivantes – Éduscol
- Programme d’allemand au collège – École et Collège Saint Charles
- Apprendre l’allemand : sites et aides incontournables – Collège Martin Luther King
- Des outils pour enseigner l’allemand – Académie de Nantes