Né le 4 mars 1965 à Kaboul, Khaled Hosseini vit une enfance privilégiée dans le quartier huppé de Wazir Akbar Khan. Fils d’un diplomate et d’une professeure de farsi, il déménage au gré des affectations de son père qui le mènent d’abord en Iran en 1970, puis de retour à Kaboul en 1973, et enfin à Paris en 1976. Lors de l’invasion soviétique de l’Afghanistan en 1979, sa famille obtient l’asile politique aux États-Unis en 1980, où le jeune Khaled, alors âgé de quinze ans, arrive sans parler un mot d’anglais.
Après des études de biologie à l’université de Santa Clara, il devient médecin en 1993. Sa vie prend un virage en 2003 avec la publication de son premier roman, « Les cerfs-volants de Kaboul », qui rencontre un succès international fulgurant. Ce best-seller lui permet d’abandonner la médecine pour se consacrer entièrement à l’écriture. Il publie ensuite « Mille soleils splendides » (2007) et « Ainsi résonne l’écho infini des montagnes » (2013), des œuvres qui, comme la première, trouvent racines dans l’histoire et la culture afghanes.
Aujourd’hui, Hosseini partage sa vie entre l’écriture et son engagement humanitaire comme envoyé de bonne volonté pour le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). À travers sa fondation, la Khaled Hosseini Foundation, il œuvre pour venir en aide aux réfugiés afghans. Installé en Californie du Nord avec sa femme Roya et leurs deux enfants, il se définit comme un musulman laïc et parle couramment le persan, le pashto et le français.
Voici notre sélection de ses romans majeurs.
1. Les cerfs-volants de Kaboul (2003)
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Résumé
« Les cerfs-volants de Kaboul » se déroule dans l’Afghanistan des années 1970, avant que le pays ne bascule dans les tourments de l’histoire. Le récit suit Amir, un jeune garçon issu d’une famille aisée de Kaboul, qui grandit aux côtés de Hassan, le fils du domestique de son père. Les deux enfants sont inséparables malgré leurs différences sociales et ethniques – Amir est pachtoune et sunnite, Hassan est hazara et chiite. Leur passion commune : les tournois de cerfs-volants qui animent les hivers de la capitale afghane.
Un jour de 1975, lors d’une compétition de cerfs-volants, Amir remporte enfin la victoire tant convoitée et gagne l’admiration de son père. Mais ce moment de gloire est terni par un événement tragique : Hassan est violemment agressé par une bande de jeunes voyous. Amir, témoin de la scène, n’intervient pas. Son inertie va hanter sa conscience pendant des décennies. Quelques années plus tard, alors que l’Afghanistan est envahi par l’armée soviétique, Amir et son père fuient aux États-Unis. Le jeune homme tente de reconstruire sa vie, devient écrivain, se marie. Mais le souvenir de sa lâcheté ne le quitte pas.
En 2001, Amir reçoit un appel du Pakistan qui le ramène vers son passé. Il apprend alors que Hassan et son épouse, restés en Afghanistan, ont été assassinés par les talibans. Leur fils Sohrab a été placé dans un orphelinat de Kaboul. Pour Amir, c’est l’occasion de racheter sa faute en tentant de sauver l’enfant.
Autour du livre
La naissance des « Cerfs-volants de Kaboul » est intimement liée à un événement déclencheur : en 1999, alors que Khaled Hosseini exerce comme médecin à l’hôpital Kaiser de Mountain View en Californie, il découvre dans un reportage de CNN que les talibans ont interdit les cerfs-volants en Afghanistan. Cette nouvelle le bouleverse profondément et résonne avec ses propres souvenirs d’enfance.
Cette émotion première le pousse à écrire une nouvelle de vingt-cinq pages sur deux garçons pratiquant ce sport à Kaboul. Le texte, soumis à Esquire et au New Yorker, essuie deux refus. C’est en retrouvant le manuscrit dans son garage en mars 2001 qu’Hosseini décide, sur les conseils d’un ami, de l’étoffer en roman. Le récit prend alors une tournure plus sombre que prévu initialement. Son éditrice, Cindy Spiegel, l’aide à retravailler le dernier tiers du manuscrit – une pratique qu’elle qualifie de courante pour un premier roman.
La dimension autobiographique du texte fait l’objet de nombreuses interrogations. Comme son protagoniste Amir, Hosseini est né en Afghanistan et a quitté le pays dans sa jeunesse, n’y retournant qu’en 2003. Il évoque un sentiment de culpabilité vis-à-vis de son parcours privilégié : « Quand je lisais des articles sur l’Afghanistan, ma réaction était toujours teintée de culpabilité. Beaucoup de mes amis d’enfance ont vécu des moments très difficiles. Certains de nos cousins sont morts. L’un d’eux est mort dans un camion-citerne en tentant de fuir l’Afghanistan. »
Le succès est immédiat et retentissant. Riverhead Books commande un premier tirage de 50 000 exemplaires en version reliée. Dans les deux premières années suivant sa publication, plus de 70 000 exemplaires reliés sont vendus, auxquels s’ajoutent 1,25 million d’exemplaires en format poche. Le livre reste plus de deux ans sur la liste des best-sellers du New York Times. Traduit en 42 langues, il est publié dans 38 pays.
Laura Bush qualifie le livre de « vraiment excellent ». L’ambassadeur afghan aux États-Unis, Said Tayeb Jawad, y voit un moyen pour les Américains de mieux comprendre la société et la culture afghanes. Cependant, des lecteurs afghano-américains critiquent la représentation des Pachtouns comme oppresseurs. Le journaliste afghano-autrichien Emran Feroz lui reproche de simplifier à l’excès les relations ethniques en Afghanistan.
La controverse s’intensifie avec l’adaptation cinématographique de 2007. La scène de viol suscite des menaces de mort contre les jeunes acteurs afghans. Zekeria Ebrahimi, 12 ans, qui interprète Amir, doit être retiré de l’école après avoir reçu des menaces de mort de ses camarades hazaras. Paramount Pictures se voit contraint d’évacuer trois enfants vers les Émirats arabes unis. Le ministère afghan de la Culture interdit la distribution du film, craignant que la scène ne déclenche des violences ethniques.
Le roman connaît d’autres adaptations : une version théâtrale créée en mars 2007 à l’Université d’État de San José, puis reprise dans plusieurs théâtres américains et européens. En 2011, l’éditeur italien d’Hosseini, Piemme, propose une adaptation en roman graphique, illustrée par Fabio Celoni. Le livre fait également l’objet de multiples distinctions : le prix sud-africain Boeke en 2004, le prix des lectrices Elle en 2006, le prix RFI-Témoin du monde la même année.
En 2008, l’American Library Association cite « Les cerfs-volants de Kaboul » parmi les livres les plus contestés dans les bibliothèques en raison de son langage et de ses scènes explicites. Ces controverses se poursuivent puisqu’en 2024, l’ouvrage reste interdit dans les bibliothèques scolaires de huit États américains : Floride, Michigan, Caroline du Sud, Tennessee, Utah, Pennsylvanie, Idaho et Wisconsin.
« Les cerfs-volants de Kaboul » transcende néanmoins ces polémiques pour offrir une méditation profonde sur la culpabilité et la rédemption, tout en dressant le portrait d’un Afghanistan méconnu à travers trois décennies tumultueuses : l’âge d’or précédant l’invasion soviétique, la montée des tensions ethniques puis l’oppression talibane. Cette fresque historique s’entrelace avec une réflexion intime sur les relations père-fils, l’amitié trahie et la quête du pardon.
Aux éditions 10/18 ; 416 pages.
2. Mille soleils splendides (2007)
Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac
Résumé
Afghanistan, années 1970. Mariam grandit en paria aux abords de la ville d’Herat. Enfant illégitime d’un riche commerçant et de sa servante, elle vit recluse avec sa mère dans une modeste cabane. À quinze ans, après une tentative infructueuse de rejoindre son père et le suicide de sa mère, elle est mariée de force à Rasheed, un cordonnier de Kaboul, de trente ans son aîné. Considérée comme une « harami » (bâtarde), elle endure pendant des années les humiliations et les coups d’un mari frustré par son incapacité à lui donner un fils.
L’histoire rebondit avec l’arrivée de Laila, une adolescente dont les parents viennent d’être tués par un bombardement. Rasheed l’épouse en seconde femme. D’abord rivales, Mariam et Laila développent une profonde complicité face aux brutalités de leur époux commun, d’autant que Laila cache un lourd secret : sa fille Aziza n’est pas de Rasheed mais de Tariq, son amour de jeunesse présumé mort. Sous le régime des talibans, la vie des deux femmes devient un enfer quotidien fait de privations et d’humiliations. Lorsque Tariq réapparaît vivant après des années d’absence, la situation dégénère tragiquement.
Autour du livre
Après « Les cerfs-volants de Kaboul », Khaled Hosseini nourrit le désir d’écrire sur les femmes afghanes, considérant qu’il n’avait pas suffisamment abordé cette facette de la société dans son premier roman, essentiellement masculin. Le déclic survient au printemps 2003 lors d’un séjour à Kaboul, où la vision de femmes en burqa mendiant avec leurs enfants le marque profondément. Les conversations qu’il entretient avec elles nourrissent son imaginaire, sans pour autant qu’aucune ne serve directement de modèle aux personnages de Mariam ou Laila.
La rédaction s’avère plus complexe que pour son premier livre. L’attente du public pèse sur l’auteur, contrairement aux « Cerfs-volants de Kaboul » écrits dans l’anonymat. L’ambition narrative s’accroît également : la fresque s’étend sur quarante-cinq ans et entrecroise les destins de deux protagonistes féminines. Le manuscrit nécessite cinq réécritures complètes avant d’atteindre sa forme définitive.
Le titre lui-même résulte d’une trouvaille fortuite. En recherchant des traductions anglaises de poèmes sur Kaboul pour une scène où un personnage déplore de quitter sa ville, Hosseini découvre les vers du poète iranien Saib Tabrizi datant du XVIIe siècle. La formule « mille soleils splendides » s’impose alors comme une évidence, tant pour la scène que pour le roman entier.
L’accueil critique et public dépasse toutes les attentes. Le Washington Post, par la voix de Jonathan Yardley, n’hésite pas à le placer au-dessus des « Cerfs-volants de Kaboul ». Time Magazine le classe parmi les dix meilleurs livres de fiction de 2007. Les ventes suivent : plus d’un million d’exemplaires s’écoulent la première semaine. Le livre maintient sa position en tête de la liste des best-sellers du New York Times pendant quinze semaines. Il figure parmi les 100 romans les plus inspirants selon la BBC News en 2019. Cette reconnaissance s’accompagne paradoxalement de tentatives de censure, notamment dans le comté de Henderson en Caroline du Nord en 2020, finalement infructueuses.
« Mille soleils splendides » connaît plusieurs adaptations dans différents médiums artistiques. Columbia Pictures acquiert les droits cinématographiques dès 2007. Steven Zaillian achève une première version du scénario en 2009, mais le projet reste en suspens. Le théâtre aussi s’en empare : l’American Conservatory Theater de San Francisco monte une adaptation en 2017, en coproduction avec le Theatre Calgary. Plus récemment, le Seattle Opera commande une version lyrique qui voit le jour en février 2023.
Par-delà les récompenses et les chiffres, le texte se distingue par sa capacité à mettre en lumière la condition féminine afghane sous différents régimes politiques. La métaphore du titre prend alors tout son sens : derrière les murs qui enferment les femmes brillent des milliers de soleils, symboles de leur force et de leur résilience face à l’oppression.
Aux éditions 10/18 ; 416 pages.
3. Ainsi résonne l’écho infini des montagnes (2013)
Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac
Résumé
Dans l’Afghanistan rural de 1952, le jeune Abdullah, dix ans, élève seul sa petite sœur Pari depuis la mort de leur mère. Les deux enfants partagent un lien extraordinaire, fait de tendresse et de complicité. Leur père Saboor, un paysan démuni du village de Shadbagh, prend une décision qui bouleverse leur existence : vendre Pari, âgée de trois ans, à un couple fortuné de Kaboul, les Wahdati. Cette séparation déchirante marque le point de départ d’une saga familiale qui s’étend sur plusieurs générations.
Le destin des deux enfants suit des chemins radicalement opposés. Abdullah quitte l’Afghanistan pour le Pakistan, puis les États-Unis, où il ouvre un restaurant afghan. Il ne cesse de penser à sa sœur. Pari, elle, grandit à Kaboul puis à Paris avec sa mère adoptive Nila Wahdati, une poétesse avant-gardiste qui fuit l’Afghanistan après l’attaque cérébrale de son mari. Pari mène une vie privilégiée mais porte en elle un vide inexplicable, jusqu’à ce qu’une lettre posthume de son oncle Nabi lui révèle la vérité sur son adoption.
L’histoire se construit à travers neuf chapitres, chacun narré par un personnage différent : Nabi, l’oncle qui a orchestré l’adoption ; Parwana, la belle-mère des enfants qui cache ses propres secrets ; Markos, un chirurgien grec travaillant à Kaboul ; ou encore Adel, le fils d’un criminel de guerre. Ces récits s’entremêlent pour former une mosaïque de vies interconnectées.
Autour du livre
L’idée du roman germe lors d’un voyage de Hosseini en Afghanistan en 2007 avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Les témoignages poignants des anciens d’un village sur les décès d’enfants pendant les hivers rigoureux s’impriment dans son esprit. Une image obsédante s’impose alors : celle d’un homme tirant un petit chariot rouge dans le désert, avec une fillette de trois ans à l’intérieur et un garçon qui suit. Cette scène primordiale, comparable au tronc d’un arbre selon les mots de l’auteur, génère progressivement de multiples ramifications narratives.
La construction du roman marque une rupture avec les précédents ouvrages de Hosseini. Là où « Les cerfs-volants de Kaboul » et « Mille soleils splendides » adoptaient une narration linéaire centrée sur un protagoniste principal, « Ainsi résonne l’écho infini des montagnes » déploie une mosaïque de voix à travers neuf chapitres. Cette architecture polyphonique permet d’éclairer sous différents angles les répercussions de la séparation initiale entre Abdullah et Pari. Les critiques du Washington Post et du New York Times saluent cette audace structurelle, qualifiant le livre « d’émotionnellement saisissant » et de « narrativement complexe ».
Le roman se démarque également par son traitement de l’Afghanistan. Pour la première fois, Hosseini choisit de ne pas mettre en scène les talibans, préférant se concentrer sur les drames intimes et les choix moraux des personnages. Cette décision, bien qu’instinctive selon ses dires, traduit son désir de montrer son pays natal sous un jour nouveau : « J’espère qu’un jour viendra où nous pourrons parler de l’Afghanistan hors du contexte des guerres et des luttes des 30 dernières années. »
Le titre lui-même recèle une profondeur symbolique, emprunté au poème « The Nurse’s Song » de William Blake. L’écho des montagnes évoque la réverbération des actions individuelles à travers les générations, thème central de l’œuvre. La mémoire occupe une place prépondérante : tantôt bénédiction qui préserve les souvenirs précieux, tantôt malédiction qui condamne à revivre les traumatismes passés.
Trois millions d’exemplaires s’écoulent en cinq mois, confirmant l’attente suscitée par ce troisième opus publié six ans après « Mille soleils splendides ». Le livre atteint le top 10 des ventes sur Amazon avant même sa sortie. Les droits de traduction sont acquis dans quarante langues, dont l’islandais et le malais, attestant de sa résonance internationale. Le Goodreads Choice Award 2013 dans la catégorie Meilleure Fiction vient couronner ce succès. En Iran, où les accords internationaux sur les droits d’auteur ne sont pas reconnus, seize traductions pirates circulent simultanément en 2017.
Les critiques soulignent la densité psychologique des personnages, notamment celle de Nila Wahdati, mère adoptive complexe inspirée des femmes émancipées que Hosseini côtoyait enfant lors des soirées mondaines à Kaboul. Le romancier assume pleinement l’ambiguïté morale de ses protagonistes : « Je ne cherchais pas à rendre Nila sympathique – je voulais juste qu’elle soit réelle, avec sa colère, son ambition, sa fragilité et son narcissisme. »
Aux éditions 10/18 ; 504 pages.
4. Une prière à la mer (2018)
Disponible sur Amazon Disponible à la Fnac
Résumé
Dans la pénombre d’une nuit méditerranéenne, un père syrien veille sur son fils endormi. Ils attendent, comme tant d’autres réfugiés, une embarcation qui les emmènera loin de leur pays ravagé par la guerre. Pour bercer son enfant, l’homme évoque la splendeur passée de leur ville natale, Homs : le grand souk grouillant de vie, les minarets élancés, les jardins fleuris, l’odeur du jasmin. Un monde que son fils n’a jamais connu, lui qui n’a vu que chaos et destructions.
Cette nuit d’attente se transforme en une longue lettre d’amour – amour pour une terre perdue, amour d’un père pour son fils. Mais c’est aussi une prière adressée à la mer, cette mer qui engloutit chaque année des milliers de vies. Le père la supplie d’épargner son enfant lors de la périlleuse traversée qui les attend. Sa voix se fait tour à tour nostalgique, désespérée, mais toujours portée par l’espoir d’atteindre une rive plus clémente.
Autour du livre
Cette œuvre de Khaled Hosseini, publiée en 2018, trouve son origine dans un événement tragique : la mort d’Alan Kurdi, un enfant syrien de trois ans retrouvé noyé sur une plage turque en septembre 2015. Cette image bouleversante, devenue symbole de la crise des réfugiés syriens, a profondément marqué l’auteur qui, en tant que père, s’est identifié à la douleur du père d’Alan.
« Une prière à la mer » se distingue des précédents romans de Hosseini par sa forme singulière : une cinquantaine de pages où le texte dialogue avec les aquarelles de Dan Williams. Les illustrations évoluent au fil du récit, passant des teintes chaudes et lumineuses évoquant la Syrie d’avant-guerre aux tons sombres et froids des scènes de conflit. Cette progression chromatique accompagne la transformation du pays.
Ni vraiment livre pour enfants malgré ses illustrations, ni roman traditionnel malgré sa puissance narrative, sa brièveté même participe de sa force, condensant en quelques pages l’essence du drame des réfugiés. Les phrases courtes et percutantes – « Le ciel qui crache des bombes. La famine. Les enterrements. » – martèlent la violence de la guerre.
L’ensemble des bénéfices est reversé au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et à la Fondation Khaled Hosseini, poursuivant ainsi l’engagement de l’écrivain auprès des populations déplacées. En donnant un visage humain à la tragédie des réfugiés, ce texte poignant interpelle les consciences sur l’urgence humanitaire qui se joue en Méditerranée.
Aux éditions 10/18 ; 56 pages.